A l’exception de rares indications où la poursuite d’un AVK est indispensable (prothèse valvulaire cardiaque ...), on utilisera un autre anticoagulant chez la femme enceinte quel que soit le terme de la grossesse : héparine fractionnée ou non fractionnée (Héparines).
La surveillance prénatale sera orientée sur la face, le squelette et la croissance fœtale (embryopathie aux AVK) (cf. Etat des connaissances).
Jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée et au-delà :
La surveillance prénatale sera orientée sur la face, le squelette, la croissance fœtale (embryopathie aux AVK) et aussi sur le système nerveux central (échographie voire IRM) (cf. Etat des connaissances).
Uniquement après 9 semaines d’aménorrhée :
La surveillance prénatale sera orientée sur le système nerveux central (échographie voire IRM) (cf. Etat des connaissances).
Allaitement
La quantité d’acénocoumarol ingéré via le lait est négligeable.
L’acénocoumarol est indétectable dans le lait d’une vingtaine de patientes, et est retrouvé à très faible concentration chez une quinzaine d’autres.
Les tests de coagulation effectués chez une trentaine d’enfants allaités sont normaux.
Aucun événement particulier n’a été signalé parmi une trentaine d’enfants allaités.
Au vu de ces données, l’utilisation de l’acénocoumarol est possible pendant l’allaitement.
CRAT - Centre de Référence sur les Agents Tératogènes Hôpital Armand Trousseau, 26 avenue du Docteur Arnold Netter, 75012 PARIS Réservé au corps médical. www.lecrat.fr